[TEST] The Rogue Prince of Persia un excellent Rogue-Lite

[TEST] The Rogue Prince of Persia un excellent Rogue-Lite

The Rogue Prince of Persia est un jeu d’action rogue-lite développé par Evil Empire et édité par Ubisoft, sorti le 20 août 2025 sur Xbox Series X, PC & PS5. Dans une Perse alternative corrompue, le Prince doit affronter des créatures mystiques pour sauver son royaume. Chaque run est une nouvelle tentative pour progresser, débloquer des compétences et vaincre la menace.

Un Gameplay et un Level Design digne d’un grand Rogue-Lite

The Rogue Prince of Persia s’appuie sur des fondations solides propres au genre rogue-lite où chaque tentative de progression se révèle différente de la précédente. À chaque run le joueur débloque progressivement de nouvelles améliorations, acquiert des compétences variées et affine sa maîtrise des mécaniques de jeu. Ce système encourage l’expérimentation et la persévérance, en récompensant les efforts par des évolutions tangibles du personnage et de son arsenal. Le système de combat, quant à lui, se distingue par sa fluidité remarquable : il combine avec brio des éléments de parkour dynamiques, des attaques rapides et précises, ainsi que des esquives réactives qui permettent d’éviter les assauts ennemis avec style. Cette synergie entre mobilité et agressivité confère aux affrontements une intensité constante, rendant chaque combat à la fois stratégique et spectaculaire. Le jeu propose également une large variété d’armes : 23 armes de corps à corps différentes, chacune avec ses propres caractéristiques et styles de combat, ainsi que 11 armes secondaires, souvent à distance, qui permettent d’adapter sa stratégie en fonction des ennemis rencontrés et des situations. En complément, plus de 60 médaillons sont à débloquer au fil des parties : ces médaillons offrent de petits bonus à votre personnage, qu’il s’agisse d’améliorer ses capacités offensives, de faciliter l’obtention de ressources ou de renforcer sa défense. En moyenne, une partie permet d’obtenir entre 3 et 4 médaillons, ce qui ajoute une dimension tactique supplémentaire à chaque run.

Les niveaux sont générés de manière procédurale, ce qui signifie que chaque partie offre une configuration différente, renouvelant constamment l’expérience de jeu. Une partie complète, allant de la zone de départ jusqu’au boss final, inclut deux types de niveaux distincts : les niveaux classiques, où le joueur progresse vers la droite jusqu’à atteindre la sortie, et les niveaux de boss, qui proposent des affrontements plus intenses et scénarisés. Cette structure permet de varier les rythmes et les défis au sein d’une même session. Au fur et à mesure de l’avancement dans l’histoire, le joueur débloque de nouvelles sorties qui donnent accès à des zones inédites, enrichissant ainsi la diversité des environnements explorés. Les environnements, bien que issus d’une génération aléatoire, sont conçus avec soin : ils intègrent des chemins alternatifs, des zones secrètes et des éléments interactifs qui enrichissent la navigation. Chaque recoin peut cacher une récompense, un défi ou une surprise, incitant le joueur à fouiller minutieusement les décors. Cette richesse spatiale contribue à créer une aventure dynamique, où la découverte est au cœur de la progression.

Une Histoire, une Bande Son et une Personnalisation trop timide

L’histoire, bien que discrète et sans véritables rebondissements, peut se résumer à : « Je suis un Prince capable de revenir dans le passé, et je dois tuer le boss final pour stopper la corruption ». Héritier d’un royaume ravagé par une corruption mystique, il affronte des Huns corrompus dotés de pouvoirs surnaturels afin de restaurer l’équilibre. Le récit distille çà et là des touches de mythologie et des éléments narratifs à travers dialogues, rencontres et environnements évocateurs, mais reste globalement sans enjeu scénaristique fort. Petite mention honorable néanmoins pour la tentative originale (quoique limitée) d’intégrer une enquête dans un rogue‑lite.

La bande originale complète a été composée par ASADI, elle compte 24 morceaux pour une durée totale d’environ 1 h 50, mêlant instruments traditionnels persans (comme le santour et le oud) à des arrangements électroniques modernes. Cette fusion crée une identité sonore unique, bien que sans grande surprise : les thèmes plus calmes accompagnent l’exploration et mettent en valeur l’atmosphère mystique, tandis que des pistes rythmées et percussives soutiennent les combats et les phases de parkour. Les variations dynamiques permettent de ressentir la montée en tension avant un boss, puis de relâcher la pression après la victoire.

Les joueurs peuvent personnaliser leur avatar avec des tenues débloqués au fil des parties. Environ 60 tenues différentes sont disponibles, dont certaines font référence à d’autres licences Ubisoft comme Assassin’s Creed, Rayman ou Splinter Cell. Ces tenues sont purement esthétiques et n’ont aucun impact sur les statistiques du personnage. En conséquence, les joueurs privilégient généralement l’utilisation de leurs ressources pour fabriquer des armes ou des médaillons, qui influencent directement le gameplay.